Tissus conjonctifs qui s'entrecroisent en un réseau à mailles formées d'associations de cellules. En interdépendance les uns des autres, ils relient les structures anatomiques entre elles, de la tête aux pieds et de l'étendu et la profondeur.

Ils enveloppent la peau, les muscles, les tendons, les ligaments, les os, les organes, le cerveau, la moelle épinière et en protègent la physiologie.

Leur rôle de soutien permet l'intégrité physique de l'individu. Ils supportent le système nerveux, vasculaire et lymphatique, ont une responsabilité dans l'intégrité rythmique des liquides, participent à l'équilibre immunitaire dans l'élimination des déchets, permettent la communication des informations dans l'apport énergétique et les échanges nourriciers qui s'opèrent entre les cellules.

Leur propriété de plasticité et d'adaptation permet de conserver une fluidité au geste, d'absorber la déformation causée par un choc, de l'amortir et d'harmoniser les tensions en permanence.

Le tissu du fascia serait un matériau à mémoire c'est-à-dire que son comportement face à une contrainte est fonction de son histoire.

Les fascias les plus profonds sont les plus réactifs aux stress psychiques.

      - Le fascia axial profond, qui s'étend de la base du crâne au plancher pelvien, englobe le monde viscéral. Il peut être à l'origine de réactions physiques touchant la sphère psycho-émotionnelle et déclencher une sensation de "gorge serrée, oppression, angoisse, gène respiratoire, nœud dans l'estomac, nausées…".

      - Le fascia dure-mèrien est le fascia de l'axe crânio-sacré, il protège le cerveau et la moelle épinière. Il est affecté par les pensées obsessionnelles et peut être à l'origine de céphalée cervicale, de céphalée de tension et déclencher une sensation de "tête dans un étau".

Le fascia se crispe lors de chocs physiques ou psychologiques. Relancer sa cinétique agit profondément sur le bien-être de la personne.